mardi 18 mars 2008

videos

carnaval 2006 (1)

carnaval 2006 (2)

Journal RTBF 2006

rondeau

brûlage de bosses 1992

lundi 17 mars 2008

photos diverses

2006: SOUPER 20e ANNIVERSAIRE




































EN VRAC



















































dimanche 16 mars 2008

9) NEWS 2008 - 2009

Vous trouverez ici toutes les infos nécessaire pour le carnaval 2009.

site en construction sur https://sites.google.com/site/bossuduramipont/Home


Programme CARNAVAL 2009


Jeudi 06/11/2008: 1ère réunion générale (prise des mesures par le louageur)
Il y aura également la 1ere "bourse aux accessoires" quio eprmettront à chacun de vendre, donner échanger ou acheter des accessoires trop petits mais encore en bon état. Le comité n'intervient pas dans les ventes ou échanges...à débattre entre vous...

Jeudi 11/12/2008: 2ème réunion générale (prise des mesures par Bernard Le Coiffeur)

jeudi 05/02/2009: remise des costumes: 19h à la buvette du foot
remise des costumes (et paiement du solde cotisation) + remise et paiement des accessoire + reservation et paiement des cagnottes et repas + depôt de votre panier (étiqueté à votre nom)
Si tu ne sais être présent ce jour, merci de déléguer quelqu'un pour régler tous ces points
Pour des raisons évidentes d'organisation de trésorerie et, merci de respecter le planing ci-dessus.

vendredi 06/02/2009: répétition en batteries: dès 20H à la buvette du foot

dimanche 15/02/2009: soumonces déguisées: comme d'habitude, costumes au choix mais pas de masque.
11h30: accueil à la buvette + apéro du Gille
12h-13h: repas (réservation et paiement(10€) le 05/02 à la remise des costumes)
menu: apéro + rouleau Ardenais + Roti de porc, asperges à la flamande, PDT persillées
13h: départ des soumonces en musique
+-20h: retour à la buvette

dimanche 22/02/2009: CARNAVAL
- ramassage dès l'aube selon les tours établis (horaire à déterminer en fonction de ton endroit d'habilallage et de départ)
- fusion des 2 groupes chez Balza (+-10h30)
- arrivée au chapiteau (+-11h45)
- repas au chapiteau (12h): stoemp carottes + saucisses
- départ du cortège des Bossus (13h)
- fin de cortège au chalet de la forêt: reprise des costumes (!!!! débossage de la paille à un endroit qui vous sera indiqué par Bernard JANSSENS)

remarques:
- dépôt des chapeaux chez Jean-Louis LEUPE (0477/55.28.73 + 071/87.50.07) le samedi 21/02 entre 8h30 et 10h30
- le louageur: Au petit Fils Kerstens
Chaussée de Bruxelles 37
7130 Binche
064/33.64.92
-accessoires: Festival Center
Rue de Houdeng 207
7070 Le Roeulx
064/67.51.10

carnavals futurs: 14/02/2010 ; 06/03/2011; 29/02/2012

IMPORTANT

cette année, certains membres du comité ne se représenteront plus. Il est donc impératif que du sang neuf rejoigne le groupe restant reduit.... SANS COMITE PLUS DE CARNAVAL....

On pense toujours qu'il y aura bien quelqu'un pour prendre le relai mais c'est maintenant qu'on a besoin de vous.... et si ce n'est pas pour rejoindre le comité, proposez votre aide à d'autres niveaux...elle sera sûrement appreciable et appréciée....

merci.

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AUTO CROSS
dimanche 07 septembre 2008

Merci aux nombreux bénévoles qui ont participés de près ou de loin à l'organisation de cet évènement....

au vu des nombreuses tâches requises, nous espérons vraiment pouvoir compter sur votre aide soit le samedi (pour le montage), soit le dimanche (pendant le rallye) ou le lundi (pour le démontage). Prendre contact avec Bernard JANSSENS (Août - 071/87.83.83 et 0473/272.249) ou Christian CORLIER (071/85.37.18 et 0497/881.658)

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première petite annonce.... Vous appréciez faire le gille, vous déguisez, danser, lancer des oranges, vous retrouver entre amis.... Vous ne faites pas le gille mais vous appréciez les voir défiler, participer aux évènements qu'ils organisent.... Je vous comprends.... mais tout cela n'aura pas lieu sans bras.... et il en manque parfois cruellement.... c'est pourquoi le moindre coup de main (aussi infime puisse t-il paraître) est vraiment le bienvenu.... C'est pour nous, c'est pour vous....mais c'est surtout pour que le folklore des Bossus perdure.....

10) LIENS

http://www.carnavaldebinche.be/

http://www.laetare.be/

http://www.tambourdegille.be/

8) DIVERS

POEME

Yèsse djîle (En Wallon)
Etre gille (En Français)


!Yèsse djîle, c'est foûrt maléjile à spliqui
Etre gille, c'est difficile à expliquerc'est ,

n'sakè qu'on rsint in li-min.me,
C'est quelque chose que l'on ressent en soi-même,

què pou comprinde i faut l'viki,
que pour comprendre il faut le vivre,

c'est come ène bèle coumére qu'on-inme.
c'est comme une belle fille qu'on aime.

Yèsse djile, c'est vir s'alumer su s'visâdje,
être gille, c'est voir la lumière sur son visage,

quand on d-in pale à l'ocâsion,
quand on en parle à l'occasion,

in solêy vûdant des nuwâdjes quiun
soleil sortant des nuages

quifé rmonter s'vwas d'in ton.
fait monter sa voix d'un ton.

Yèsse djile, c'est d'in tatler tout l'long d'l'anéye
Etre gille, c'est en parler tout le long de l'année

come souvni ou bî' bon à vni,
comme souvenir ou bien à venir

in buvant n'pinte après s'djournéye
en buvant une bière après sa journée

ou bi' in vacances, long dé d'ci.
ou bien en vacance, loin d'ici.

Yèsse djile, c'est co fé s'pas à tous les fièsses
Etre gille c'est d'encore faire ses pas à toutes les fêtes

mariâdje, ducace ou rabindlâdje
mariages, kermesses ou rassemblement de copains

djouwer du tamboûr dèssu n'drèsse,
jouer du tambour par dessus tout

yè fé mète tout l'monde à dalâdje.
et faire mettre tout le monde en joie

Yèsse djile, c'esst-in mwas avant les soumonces,
Etre gille c'est un mois avant les soumonces,

aprèster chabots yè sauro,
aprêter sabots et son sarau,

dèvni co pus souyant qu'ène ronce,
devenir encore plus emmerdant qu'une épine

conté tous les maus, s'sougni d'asto.
compter tous les maux, se soigner à temps.

Yèsse djile, c'est fèrtèyi pindant des smènes,
Etre gille, c'est trembler pendant des semaines,

sakentès nûtes sans pus dormi
énormément de nuits sans plus dormir

in parler tous les djoûs à scrène,
en parler tous les jours à sa femme

quand l'sint l'carnèval vèni.
quand elle sent le carnaval arriver.

Yèsse djile, c'est yèsse eûreûs quand tout l'famîye
Etre gille, c'est d'être heureux quand toute la famille

èsst-alintoûr pou l'abiyi,
se trouve aux alentours pour l'habiller

nèrveûs, ln ratindant l'batrye,
nerveux, en entendant la batterie,

ni' dmorer n'sègonde sans boudji.
ne plus rester une seconde sans bouger

Yèsse djile, c'esst-intinde ariver 1'tamboûr,
Etre gille, c'est d'entendre arriver le tambour,

les larmes as-is d'sè rvir inchène,
les larmes de contentement de se revoir ensemble,

èl clarinète qui djûwe à s'toûr,
la clarinette qui joue à son tour,

èl promiée coupe pou prinde inchène.
la première coupe pour boire ensemble.

Yèsse djile, c'est fé s'promi' pas dsu l'kèmin
Etre gille, c'est faire son premier pas sur la route

comprinde què c'èsst-In bia moumint,
comprendre que c'est un beau moment,

l'rabindlâdje du dimince matin,
le ramassage du dimanche matin,

yè l'batriye qui mèt l'binde in train.
et la batterie qui met la bande en forme.

Yèsse djîle, c'est s'amûser pindant trwàs djoûs,
Etre gille, c'est s'amuser pendant trois jours,

avoû du plési pou des ri's,
avoir du plaisir pour rien,

l'praute qu'on conte in buvant èn coûp,
une histoire que l'on raconte en buvant un coup,

yun l'aute ès fé inmarvoyi.
un l'autre se faire avoir des misères.

Yèsse djîle, c'est brûler les bosses èl mardi,
Etre gille, c'est brûler ses bosses le mardi,

brére èyè rire come des-èfants,
pleurer et rire comme des enfants,

fé rpassâdje dusqu'au mércrèdi,
faire le repassage jusqu'au mercredi

èn' pus min.me savoû qu'on est scrand.
en ne sachant même plus que l'on est fatigué.

Yèsse djile, c'est squiter in s'promètant bî,
Etre gille, c'est se quitter en se promettant bien,

min-me si on n'sè rvwat pus avant,
même si l'on ne se revoit plus avant,

dé sè rtrouver l'anéye qui vî-t,
de se retrouver l'année suivante,

èyè qu'çà seûsse l'ainsi tous les ans.
et que cela soit comme cela toutes les années.

Yèsse djile, c'èsst-au pus ràde mète à l'cagnote,
Etre gille, c'est au plus vite mettre à la cagnotte,

pou s'inte pus seûr dé rcouminchi,
pour être plus certain de recommencer,

il-a toudi s'coeûr qui clicote,
il a toujours son coeur qui tremble,

à l'idéye què ça sroût l'dèrni'.
à l'idée que cela pourrait être le dernier.

Yèsse djile, c'est les-amitiès qu'on s'a fét,
Etre gille, c'est les amitiés que l'on s'est fait,

Yè les bias souvnis qui d-in dmeûre,
et les beaux souvenirs qui en restent

radjon-ni, ri qu'a y pinser,
rajeunir, rien qu'a y penser,

savoû çou qu'ça done dè boneûr.
savoir ce que sa donne du bonheur.

Yèsse djile, c'est tout ça èyè n'masse d'afêres,
Etre gille, c'est tous cela et d'autres choses,

i faut l'viki pou l'comprinde,
avant tout,il faut le vivre pour le comprendre,

c'est yèsse bon compére,
c'est d'être bon amis,

èyè fé partiye d'ène bone binde.
et faire partie d'une bonne bande

source : http://www.jvdv.centerall.com/custom2.php
MP3 source : http://users.belgacom.net/gc081827/Carnaval/Poeme/Poeme.htm


Le petit lexique alphabétique du vocabulaire du Gille ... en wallon

Au départ de: " Le vocabulaire du gille dans quelques communes du Centre " par Robert Dascotte, annales du Cercle archéologique et folklorique de La Louvière et du Centre -1969-.Adaptation: David André.

-avant-din.ner: s.m., avant-dîner, avant-midi. Se dit de l'air lancinant et répétitif, rythmé exclusivement en batrîye, soit par un (ou des) tamboûrs, éventuellement accompagnés d'une kèsse. Notez qu'il existe, selon les batrîyes, différents types de " jouage ", soit de manières d'exécution. Ce " jouage " est tantôt enlevé, tantôt plus " décomposé ", sorte de " marque de fabrique " de telle ou telle batrîye. En fait, il n'existe pas, à proprement parler, de seule et " bonne " manière d'exécuter l' avant-din.ner. A l'image de notre société, le " jouage " évolue. Certaines batrîyes peuvent cependant se distinguer, encore aujourd'hui, par un caractère pouvant être considéré comme très " typique ", car issu d'une tradition ancienne, souvent familiale.Cf. batrîye, kèsse, tamboûr, tamboureû.

-apèrtintaye: terme adapté au départ du français apertintaille. Synonyme de colé d'sounètes. Cf. sounète.

-balot: s.m., costume comprenant la bloûse et la marone. Il est confectionné à partir de toile de lin sur laquelle sont cousus des lions héraldiques découpés dans de la feutrine rouge et jaune ainsi que des étoiles et couronnes aux couleurs nationales. En fonction du louwajeûr (ou louwadjeû) qui les réalise, ces derniers éléments sont de forme et de nombre variable. Notez que balot désigne également le costume de travail de l'ouvrier. Cf. louwajeûr, louwadjeû.


-barète: s.f., coiffure de coton blanc ; le gille qui ne porte pas de chapeau est appelé djîle à barète. Ce terme désigne également: 1°-le bonnet de nuit ; 2°-le bonnet de toile (ou bèguin dans ce cas) destiné à protéger le crâne du houilleur des rugosités du casque de cuir bouilli.

-batrîye: s.f., ensemble des tambours et de la caisse, dont le nombre est variable. Auparavant, les batteries étaient composées de membres d'une même famille. Ce n'est plus forcément d'actualité aujourd'hui, bien que les membres d'une batrîye respectent un même " jouage " ou manière d'exécution, afin d'en uniformiser l'ensemble.Cf. avant-din.ner, kèsse, musique (musike), tamboûr, tamboureû.

-binde: s.f., société: il-avoût sakants (ou sakantès) bèlès bindes dè djîles au carnaval (carnèval) dèL Louviére.

-bloûse: s.f., blouson. Cf. balot, marone.

-bossâdje: s.m., 1°-action de bosser: pindant l'bossâdje, èl djîle dwat léchî pinde ses bras ; 2°-résultat de cette action: pou fé in bia bossâdje, i faut yèsse dok (adroit).

-bosse: s.f., bosse faite (généralement) de paille d'avoine (è)strangn' d'avène, bourrée sous la bloûse ; la paille d'avoine est utilisée, entre autres, pour ses propriétés d'absorption de la transpiration. Deux bosses égales, l'une devant, l'autre derrière, donnet un aspect rebondi au torse et au dos du gille ; elles ne doivent être ni trop grosses ni trop basses: pou fé dès bèlès bosses, on-aprèsse dès tortchètes (ou torkètes) dè strangn'.

-brûlâdjes dès bosses: s.m., brûlage des bosses qui a lieu le mardi soir du carnaval, en face du local de la société (binde). Un bûcher de fagots (et/ou paille) est surmonté d'un mannequin bourré de paille, revêtu d'un vieux costume de gille. On y met le feu et les gilles dansent autour. L'orchestre joue des airs de circonstance puis, sans transition, des airs mortuaires: à ce moment, les gilles s'agenouillent et font semblant de pleurer. Puis, brusquement, les airs de gilles reprennent et alternent avec les airs funèbres. Jadis, lorsque le brasier était sur le point de s'éteindre, les gilles l'alimentaient avec la paille de leurs bosses. Ce fait est notamment rapporté par Fernand Liénaux, à l'occasion de souvenirs d'enfance (Histoire et Petite Histoire de La Louvière - Tome 2- Huwé/Mengal/Liénaux, 1984). Le Dictionnaire du Wallon du Centre (p 207), appelle cette coutume èl passion. Ce terme n'a plus été relevé lors d'enquêtes ultérieures. Il s'agit très probablement d'un archaïsme.
Précisons qu'à La Louvière, si certaines sociétés brûlent les bosses, d'autres préfèrent à ce cérémonial un rondeau final, accompagné de feux de bengale ou d'un feu d'artifice.

-brûler les bosses: brûler les bosses.

-bosser: constituer les bosses du gille: c' èst nî n dou promî n coûp qu'on sét bosser in djîle su l'indroût.

-bosseû: s.m., personne qui bosse les gilles: èl min.me bosseû bosse in sakant djîle tout timpe au matin.

-brîde: s.f., bride de cuir, clouée sous le sabot, entre la semelle et le talon du sabot. Elle est serrée vers l'extérieur à l'aide d'une boucle (blouke). Cf. chabot.

-passe dèl brîde, s.f., rectangle de cuir ouvragé dans lequel coulisse la bride.

-bridon: s.m., mouchoir blanc, plié dans le sens de la longueur, passant sous le menton et noué sur le dessus de la tête pour fixer la barète. Notez que ce terme désigne aussi le mouchoir que les hiercheuses (et parfois d'autres ouvrières) placent sur la tête. Cf. barète, parau.

-capia: s.m., chapeau. Il est composé d'une coiffe entoilée de blanc, sur laquelle sont cousus des fleurettes blanches, des épis d'avoine et de blé dorés. Des étoiles dorées sont accrochées au rebord de la coiffe. Des rubans blancs sont attachés à l'arrière de la coiffe et une jugulaire (gourmète), serrée à l'aide d'une boucle (blouke), maintient le chapeau sur la tête. Des plumes (pleùmes ou plomes) d'autruche ornent la coiffe. Leur nombre est variable. Notez que l'on emploie la forme picarde capia dans tout le Centre, et que le wallon tchapia est très rarement employé dans la partie wallonne du Centre.

-carnaval: s.m., carnaval. Certains anciens disent encore à carnèval mais le terme au carnaval est plus généralement usité. On dit: daler à lès carnavals, fé lès carnavals. Cf. carnèval.-carnèval: s.m., terme tendant à devenir archaïque (bien que savoureux!). Variante de carnaval.

-casquète (caskète) dè swa: s.f., casquette de soie noire dont se coiffe le gille à l'occasion des soumonces.

-cauchon: s.m. (Haine-Saint-Paul, Haine-Saint-Pierre, Houdeng-Goegnies, Houdeng-Aimeries, La Louvière). Variante de tchausson.

-chabot: s.m., sabot en peuplier (pouplî), ou en saule (sau), fumé pendant toute une nuit dans une infunkrîye où se cousume de la sciure de bois ; une lamelle de cuir renforce le talon et l'empeigne. La paire pèse environ 700 grammes. Cf. brîde, tchausson.

-col-tombant: s.m., collerette. Ce terme (synonyme de pèlèrine) peut être considéré comme un archaïsme. Il est fort peu usité de nos jours, ce qui était déjà le cas avant la dernière guerre, malgré son caractère savoureux. Il pouvait également être usité comme terme général de toilette.

-colé: collier (d'sounètes). Cf. sounète.

-colèrète: s.f. Synonyme de pèlèrine (et col-tombant). Terme adapté au départ du mot français, par des gilles de classe aisée qui ne parlent pas souvent le wallon, nous dit-on! Au départ, ce mot désigne plus particulièrement la collerette du " Pierrot ".

-djîle: s.m., gille. On dit: i fét lès djîles. On voit rarement des gilles fardés, qui ont mis du roûdje su leûs machèles (joues), ou gantés de blanc (édition originale!). D'un gille qui ne sait pas danser convenablement, on dit: c' èst n' fumèle dè djîle ou c' èsst-in djîle à botines ; d'un gille qui relève les genoux trop haut en dansant, on dit: i fét l'arlèquin.

-ér dè djîle: s.m., air de musique de gille ; ces airs sont au nombre de 26 (non compris le célèbre avant-din.ner, le Mitan dès Camps -typiquement louviérois- et variante de l'air " Eloi à Charleroi ", ainsi que " l'Aubade matinale ".

-pas d'djîle: s.m., danse du gille: fé l'pas d'djîle.-djîle dè kèsse: s.m., gille qui "se colle" à la batrîye: èl djîle dè kèsse va toudi à bache dos (à dos voûté), èt in dalant dou cu.

-(è)rnon: s.m., rosace faite de rubans plissés, ornant le dessus du sabot. Cf. chabot.

-feûreû: feu du premier dimanche du Carême ; le 1er dimanche du Carême.

-garlot: s.m., grelot agrafé à la partie supérieure de la bosse qui gonfle la poitrine. Cf. sounète.

-gourmète: s.f., jugulaire de cuir qui maintient le chapeau sur la tête du Gille. Cf. capia.

-guète: s.f., parement du pantalon en rubans plissés. Cf. manchète, pèlèrine.

-kèrtin: s.m., panier en osier (ojére), contenant les oranges. Il était anciennement enrubanné de blanc.

-kèsse ou grosse kèsse: s.f., grosse caisse, couverte généralement d'une peau de veau (pia d'via) ou de poulain (poulagn'), plus rarement. Cf. batrîye, mawote.

-djweû (bateû) d'kèsse: s.m., personne qui frappe sur la caisse: èl bateû d'kèsse rambusse (de rambuskî, frapper) su l'grosse kèsse avû s'mawote.

-porteû d'kèsse: s.m., personne qui porte la caisse: èl porteû d'kèsse fét toudi dès p'tits-apas.-Létâré: Laetare: au ou al Létâré ou èl djoû dou ou dèl Létâré.

-louwajeûr ou louwadjeû: s.m., loueur, personne qui loue les accessoires du gille, confectionne le chapeau (capia), le costume (balot) et le colè d'sounètes (ou apèrtintaye). Il s'agit d'une profession très particulière dont les représentants sont peu nombreux. Notez que chaque louwadjeû possède son propre " savoir-faire ", perceptible à certaines différences dans la réalisation des accessoires précisés ci-dessus (réalisation du chapeau, forme des lions et autres motifs du costume...).

-makète: c.f., baguettes, longues de 40cm environ, avec lesquelles on joue du tambour ; la paire pèse 250 grammes. Comme terme général, désigne également un petit marteau ainsi que la fleur du trèfle. Tourner à makètes, se gâter (en parlant du temps ou d'une situation). Cf. batrîye, tamboûr, tamboureû.

-mam'zèle: s.f., ce terme emprunté à Binche, désigne les travestis, généralement riches, de certaines sociétés (bindes) à l'occasion des soumonces générales. " On veut faire comme à Binche, dirait-on ", écrivit Fernand Liénaux dans son Carnaval louviérois.Il était en effet de bon ton (encore aujourd'hui?) pour les gilles qui font les soumonces en tenue traditionnelle de critiquer ceux qui se déguisent en mam'zèles, car estimant qu'il s'agit d'une coutume copiée sur Binche...

-manchète: s.m., manchette en rubans plissés, cousue au bout de la manche de la bloûse. Cf. guète, pèlèrine.

-marone: s.f., pantalon. Cf. balot, pèlèrine.

-masse: s.f. ou s.m., masque traditionnellement constitué de toile et recouvert de cire, montrant des lunettes vertes, des favoris et une moustache et une petite barbichette. Il est porté rituellement à Binche, la matin du Mardi-Gras. Précisons que certaines sociétés de La Louvière ont également adopté ce masque (bien que de constitution ou d'aspect différent), porté le dimanche matin du Laetare. D'une certaine manière, on peut considérer que le masque, porté par tous les gilles d'uen même société, préserve un temps l'anonymat et de fait, l'abolition de toute classe sociale. Avant 1914, à Haine-Saint-Pierre, on a connu un masque en toile metallique, à mailles très serrées, les traits du visage étant vaguement coloriés. Ce masque était porté dès le matin, par le gille, à la sortie de son domicile. Il était enlevé au moment où la société quittait le local. Des renseignements plus complet sur ce masque ancien sont malheureusement indisponibles...

-mawote: s.f., mailloche servant à frapper sur la caisse. Ce terme désigne également le gros marteau du forgeron (marichau). Cf. kèsse.

-mouchwâr dè cou: s.m., mouchoir blanc noué autour du cou, sous la bloûse, et fermé à l'aide d'uen épingle de sûreté ; ce mouchoir protège contre les morsures de la paille.

-roûdje mouchwâr: s.m., mouchoir rouge que porte le gille autour du cou lors des soumonces ; celui-ci est apparent au-dessus du sauro.

-musique (musike): s.f., ensemble des musiciens, batrîye non comprise: èl batrîye s'in va kér l'musike au local.

-oranje (orandje): s.f., orange lancée par le gille en guise d'offrande: sudjî (jeter) ou (è)rwer dès-orandjes.

-porteû d'orandjes: s.m., personne portant les oranges destinées à un (ou plusieurs, organisés en " cagnotte ") gille(s).

-parau: s.m., (Haine-Saint-Pierre). Synonyme de bridon.-pèlèrine: s.f., collerette en rubans plissés, bordée d'une frange dorée ou de dentelle (plus courant à Binche) et nouée à l'aide d'un cordon blanc. Cf. col-tombant, colèrète.

-pleùme ou plome: s.f., plume d'autruche ornant le chapeau. Cf. capia.

-ramon: s.m., balai à l'origine. Faisceau de baguettes séchées, de bouleau (boulî) ou de noisetier (nonjî), longues d'environ 25cm (variable...) et fagotées dans trois brins d'osier (ojére). Le gille s'en munit lors des soumonces et le dimanche matin du Carnaval. Notez que certaines sociétés en disposent également le lundi matin.

-ruban ou riban (arch.): s.m., ruban attaché à la coiffe du chapeau. El riban sert également à confectionner la colèrète, les guètes, les manchètes, les rnons ainsi que le noeud disposé au-dessus du garlot.

-rondau: s.m., la matinée du dimanche du Laetare s'achève par un rassemblement de toutes les sociétés sur la place de la localité. Elles forment, en dansant,une ronde appelée rondau, au centre de laquelle sont réunies toutes les musikes et batrîyes.

-sauro: s.m., sarrau de toile bleue que revêt le gille à l'occasion des soumonces. Expression: c'èst tout pùre twale parèye à m'sauro, c'est chou vert et vert chou.

-soumonce: s.f., sortie préliminaire au carnaval. Elles sont au nombre de trois à La Louvière, la dernière étant intitulée jènèrale. On dit: fé lès soumonces ou fé soumonce. Le gille porte alors généralement la caskète dè swa, le roûdje mouchwâr, le sauro, le ramon, le colé d'sounètes et les chabots. Notez que les soumonces jènèrales de La Louvière voient plusieurs sociétés opter pour un travesti. Pittoresque: à Leval-Trahegnies, d'une vache qui donne des avertissements avant de vêler, on disait èl vake done dès soumonces.

-sounète: s.f., sonnette. -colé d'sounètes: s.m., ensemble de sonnettes accrochées à une bourre de crin végétal recouverte de grosse laine rouge et jaune et retenu à la taille par une boucle (blouke). Son poids varie de 2 à 3 kg. Arlicoter (secouer) s' colé d'sounètes. Dans tout le Centre, le colé d'sounètes est appelé " apertintaille " en français, désormais " wallonisé ": apèrtintaye. Bien qu'au sens propre, le terme colé signifie " collier " et qu'ici il soit placé autour de la taille, ce sens spécial s'explique par la ressemblance avec la grelotière qui était placée autour du cou des chevaux.

-tamboûr: s.m., tambour, anciennement recouvert d'une peau de veau (via) ou chèvre (gâte). Pour des raisons pratiques, ce sont aujourd'hui des peaux en matière synthétique qui sont utilisées. Le tambour est accroché à la ceinture et soutenu par un baudrier.

-tamboureû: s.m., joueur de tambour. Cf. tapin.-tapin (arch.): s.m., joueur de tambour, ainsi appelé à La Hestre où le terme subsistait comme sobriquet.

-tchausson: s.m., (Carnières, Chapelle-lez-Herlaimont, Haine-Saint-Pierre, Haine-Saint-Paul, La Hestre, Manage, Fayt-lez-Manage, Morlanwelz), chausson de laine blanche à la trame serrée, sans couture ou de coton, destiné à protéger le pied dans le sabot. Cf; cauchon, chabot.

-torkète ou tortchète: s.f. petite torche de paille d'avoine servant à bosser les gilles. Cf. bossâdje, bosser, bosseû, torkète.
source : http://gille.skyrock.com/3.html

7) AIRS DE GILLE

TOUS LES AIRS DE GILLES !!!!!

http://www.vraisamis.be/index.php?idpage=musiques&idmusique=16



Avant diner (tambours)

Aubade matinale
Air classique des Gilles
Le juif errant
Arlequin
Paysan s'en va
Polka marche
L'ambulant
Mère tantpis
Air du Doudou
Le postillon de Longjumeau
Vos arez in aubade
Les brigands
Eloi à Charleroi
Air des marins
Lion de Belgique
La classe
Sans souci
Cavalcade
Sérénade
Vivent les bleus
Trompettes des cent gardes
Les Chasseurs
Les dgins d'lestene
Quand m'grand mère
Pas de charge
Le petit jeune homme de Binche



Ces airs de Gilles se sont ajoutés, depuis la fin du 18ème et le début du 19ème siècle, à un ´ Avant-dinner battu uniquement par les tambours. Il s'agit de la base très lointaine sur laquelle les Binchois dansèrent bien avant l'orchestration et l'arrivée des premiers airs et de la musique. Pour certains ethnomusicologues, l' Avant-dinner possède des caractéristiques remontant bien avant le Moyen Age. D'après Samuël Glotz, les origines de ces airs sont diverses. Ainsi, par exemple, "Lion Belgique" évoque la Révolution brabançonne, tandis que "Le petit jeune homme de Binche" est une adaptation de "Fanfan la Tulipe", chanson parisienne du début du 19ème siècle. Les autres airs ont, pour la plupart, été créés par des compositeurs binchois ou amis de Binche.





Le " Mitant des Camps " est un des plus anciens quartiers de La Louvière. En 1924, c'est encore un hameau constitué exclusivement de petites maisons ouvrières agencées le long de la rue principale. De tout temps, il fut pourtant le cadre d'une vie associative riche, qui s'est concrétisée par une participation très large au folklore du Laetare. (F.L.)


" Mitant des Camps, Louis, Mitant des Camps ne périra pas ! "

Voilà bien l'emblème d'une ville ainsi que le symbole de la chaleur et de l'ouverture d'esprit de La Louvière. L'Air du Mitant des Camps est plus qu'une chanson populaire. A La Louvière, c'est une véritable Brabançonne régionale dont, tout au long de l'année, on entend le refrain égrener la vie locale. Durant un rencontre sportive, un mariage... Quoi de plus beau finalement que de voir une musique folklorique quitter le cadre codifié du carnaval pour être associée à la vie quotidienne de la ville qu'elle représente?Au sujet des origines de cet air de Gilles, deux hypothèses ont été avancées. Elles sont présentées par ordre chronologique.










Le Pont de l'Olive, dans le quartier de Bouvy. Un croisement entre les Gilles de Bouvy et ceux du Mitant des Camps à cet endroit, en 1885, a marqué la mémoire collective des deux sociétés. L'Air du Mitant des Camps y trouve son origine. (F.L.)


En 1885, les Gilles de Bouvy participèrent au Dimanche Matin du Laetare pour la première fois. La rivalité était très forte avec les Gilles du Mitant des Camps, qui provenaient d'un quartier différent. Sur le pont qui reliait alors le Centre-ville à Bouvy, il semble que les deux sociétés se soient retrouvées face à face et se soient défiées dans un combat, du reste bien pacifique, opposant leurs orchestres respectifs. C'était à la société qui aurait la musique la plus performante et la plus endurante. Après un long moment, les Gilles du Mitant des Camps sortirent vainqueurs, d'où l'air de Gilles précité.

Une autre version existe. Même si elle est historiquement postérieure à celle mentionnée ci-dessus, son intérêt est certain. Elle ne diminue en rien le crédit de la première hypothèse, car leur cohabitation est du reste tout à fait plausible.


La Louvière eut à subir de nombreux bombardements durant la guerre 1940-1945. Le quartier du Mitant des Camps, de même que la rue Hamoir ici photographiée, était un des plus exposés vu sa proximité de l'objectif visé: la gare de formation d'Haine-Saint-Pierre. Au sein des abris, les réfugiés se réconfortaient en fredonnant des paroles encourageantes : " Mitant des Camps ne périra pas ! ".




Pendant la guerre 1940-1945, plusieurs abris furent construits dans les terrils du quartier du Mitant des Camps. Du côté de la rue de l'Olive, l'un a été édifié par Arsène Baras, Augustin Baras et Arsène Baras, parrain du premier. Du côté de la rue du Mitant des Camps, en face de l'actuel " Grand Tor ", un autre avait été construit par Clément Depreter et Emile Piette. Pour étançonner ces abris, les charbonnages de Sars Longchamps avaient fourni du bois de mine.La nuit du 9 au 10 mai 1944, à 3h15, la gare de formation d'Haine-Saint-Pierre fut bombardée par la Royal Air Force et, par la même occasion, le hameau du Mitant des Camps. Les gens de l'endroit, réfugiés dans les abris, étaient apeurés par l'intensité du pilonnage subi. Pour remonter le moral des abrités, et sûrement d'eux-mêmes, Charles et Alexandre Piette se mirent à chanter " Mitant des Camps ne périra pas ", avec l'espoir que le hameau ne soit pas anéanti. En dépit des dégâts et des disparitions subies, il en fut ainsi. (Source: Arsène Baras).Peu après l'Armistice de mai 1945, vers la fin du mois de juin, furent organisées à La Louvière et à titre exceptionnel, des manifestations carnavalesques qui brillèrent surtout par les dates inhabituelles où elles prirent place, mais aussi par l'entrain et la ferveur bien légitimes qui s'y étaient exprimés. A cette occasion, ce refrain que tant avaient fredonné dans leurs abris au Mitant des Camps fut repris, notamment par la société de Gilles " Les Amis Réunis ", qui en fit très vite un air de Gilles incontournable.Le support musical actuel est fortement inspiré de l'air de Gilles " Eloi à Charleroi ". Les harmoniques du refrain et du couplet de l'Air du Mitant des Camps sont similaires à celles, respectivement, du couplet et du refrain d' " Eloi à Charleroi ". Si l'air est aujourd'hui inamovible dans sa forme, il n'a pas été possible de trouver des renseignements sur la façon de l'interpréter, antérieurement à 1945. Cependant, l'Air du Mitant des Camps est depuis cette époque entré dans la tradition.Notons enfin que c'est par lui que se clôturent le Cortège du Lundi et le Rondeau traditionnel du dimanche matin, même s'il n'est bien entendu pas exclusivement joué qu'à ces deux instants.
source : http://www.laetare.be/index_fr.php?sect=Trad



Le "Mitant des camps ne périra pas" louviérois a été repris par le célèbre "bossu du ramipont ne périra pas" villersois....qui vous dit certainement quelque chose...
Cet air s'entend même dans les télésièges de stations hivernales....

http://tw.youtube.com/watch?v=X76nk0M0KyA

6) UN AN DE GILLE

Deux semaines avant le carnaval, nous nous rassemblons dans un local (actuellement le club de foot de Villers matima) afin de recommencer en musique l’année carnavalesque. Cette "répétition" C’est aussi l’occasion de se revoir tous, amis, musiciens,… et de boire un (parfois deux) verre en évoquant l’année passée mais aussi les festivités proches.

Une semaine après la répétition en batterie et sabots, vient le dimanche des soumonces…. Chacun est libre de se déguiser à sa guise en évitant tout de même de porter un masque. Nous défilons l’après-midi et le début de soirée dans les rue du village, accompagnés de la batterie et de la musique.


Le jour J : le dimanche précédent le mardi gras, c’est le grand jour... Le carnaval Dès l’aube, nous nous rassemblons à plusieurs par maison afin de démarrer la journée… En effet, cela commence par le champagne et les huitres pour certains, mais cela va aussi de l’omelette au barbecue en passant par les croissants chauds, le café et tout ce qu’il faut pour prendre un maximum de forces….
Le ramassage se fait en deux groupes qui se rejoindront en millieu de matinée, au centre du village.
Ensuite, c’est le départ de toute la société vers le centre névralgique du carnaval : le parking de l’abbaye.
C’est en toute fin de matinée qu’a lieu le premier rondeau et la remise des médailles.
Après un bon repas, nous voilà fin prêts pour démarrer le cortège, munis de notre panier et des oranges. C’est en effet le moment où nous rangeons le ramon pour un an….
Nous traversons tout le village que nous agrémentons, au rythme de la musique, de danses, de chants, d’oranges et des superbes chapeau de plumes.
En début de soirée, retour au point de départ pour le brûlage de bosse et le rondeau final…. c’est un moment particulièrement émouvant pour le gille qui sent la fin de la journée et du carnaval arriver…. C’est aussi à ce moment que nous " chassons l’hiver "….
Après s’être débosser et changer, il nous restera des souvenirs plein la tête qui nous feront patienter jusqu’à l’année prochaine…

Approximativement un mois après le carnaval, un souper est organisé… C’est l’occasion de se revoir, de remercier tous les bénévoles, les amis, les mamans, les papas, les mamies, les papys qui ont participés de près ou de loin à cette grande fête annuelle qui nous semble encore si proche…. et si lointaine….


Le premier week-end de septembre, nous organisons un grand rallye cross voiture. Les bénéfices de cette énorme organisation permettent à chacun de faire le gille de manière très démmocratique.

Et entre tous ces moments, il en existe encore beaucoup d'autres, moins visuels , qui sont la préparation, les reunions, les montages divers, les prises de mesures.... enfin bref, toute la partie imergée de l'iceberg pour laquelle les aides ponctuelles sont vraiment souhaitées.